|
Historique du dojo Karaté Shotokan Laval (Anciennement J.K.A. Laval)
Bryan Mattias et son instructeur Jean Moreau débutent l'enseignement du karaté au cégep Montmorency à l'automne 1977. Au début, il y avait seulement deux cours le soir et un cours le midi dédié aux étudiants du cégep. Par la suite, les cours furent offerts au public en général, à raison de trois soirs par semaine. À ce moment, Bryan Mattias âgé de 18 ans, était devenu l'instructeur en chef du dojo et était ceinture brune (2e Kyu). Dans les débuts, le dojo comptait une vingtaine de membres. C'est seulement vers le milieu des années 80 que l'on débuta à enseigner à des groupes d'enfants. Le dojo et l'instructeur progressent continuellement au fils des années et des cours se rajoutent tous les soirs et même le samedi. À la demande du public féminin, des cours et des ateliers d'auto-défense sont aussi offerts. En 1981, Bryan Mattias obtient le grade de ceinture noire 1er Dan lors d'un camp de karaté provincial à Chicoutimi, en présence de maître Koyama 7e Dan (JKA) et maître Takashina aussi 7e Dan (JKA). Aujourd'hui, Sensei Mattias a le grade de 8e Dan (IKD), il est aussi directeur régional de l'AKJQ, vice-président de l'IKD et il détient le grade d'arbitre, d'instructeur et d'examinateur international. Il a formé plus de 100 ceintures noires âgées de onze à soixante-cinq ans et compte parmi ces élèves un 7e Dan, quatre 5e Dan, quatre 4e Dan ainsi que cinq 3e Dan. Le dojo de Laval est aujourd'hui le dojo comptant le plus de femmes ceintures noires de l'Association de karaté japonais du Québec dont deux femmes ayant obtenu le grade de 5e Dan, Carmen Bernleithner est la première à atteindre ce grade dans l'A.K.J.Q et Julie Rousseau. L'esprit familial est très présent au dojo de Laval, plusieurs karatékas s'entraînent avec un ou plusieurs membres de leurs familles. La fraternité règne entre les membres et rend l'entraînement plus stimulant. Avec autant de ceintures avancées, il y a toujours quelqu'un pour aider, corriger ou simplement motiver les autres karatékas. Étant donné que le karaté Shotokan est un style japonais traditionnel, l'étiquette, la discipline et le respect sont de rigueur. Chaque karatéka cherche à pouvoir appliquer le Dojo Kun dans sa vie quotidienne. Selon Sensei Mattias, montrer à frapper avec le poing ou le pied est superficiel lorsque l'on cherche la maîtrise de soi. L'avantage d'un club où cette philosophie est enseignée, c'est que la simple école de karaté devient une école de vie et de savoir vivre. Même si on entraîne et encourage les gens à faire de la compétition et des examens de grades, le but n'est pas l'acquisition de médailles ou de ceintures mais le dépassement de soi-même. De cette façon tout le monde en sort gagnant. |
|